Réciter le chapelet
Mon lien avec le Rosaire et la piété mariale.
Mon lien avec le rosaire et la piété mariale remonte à ma prime adolescence, entre 12 et 15 ans. A l’époque j’étais demi- pensionnaire dans une école privée, l’Institution Saint-Paul, en banlieue de Beyrouth. Dans un coin de la cour il y avait un bout de jardin avec une grotte dédiée à la Vierge Marie, ornée d’une statue de Notre-Dame de Lourdes. Durant la pause de midi, après le déjeuner, je passais le reste du temps devant la grotte, chapelet en main. J’ouvrais alors mon cœur à Marie, et lui parlais comme à une personne vivante en face de moi.
A la maison, de même, les samedis, j’avais en main un petit ouvrage de dévotion dédié à la Vierge de Pompéi sur la pratique des « Quinze samedis du très Saint Rosaire ». Je garde précieusement, jusqu’à présent, l’édition de cet ouvrage, très jauni et bien usé, publié en1894.
Hélas, vers mes 15 ans, petit à petit, avec la crise de l’adolescence, l’éveil de la sexualité, les attraits et la séduction du monde, mes visites à la grotte se firent de plus en plus rares et courtes. J’eux le mauvais pressentiment que la lune de miel entre moi et Marie allait se terminer. Je me rappelle encore, comme si c’était hier, qu’à ma dernière visite à la grotte, à genoux et les larmes aux yeux, je dis à la Vierge : « Voilà c’est peut-être ma dernière visite, mais promets-moi que si moi je t’oublie, Toi ne m’oublieras pas ». Et il en fut ainsi. Le petit bout de jeune homme que j’étais partit à la découverte du monde…
Les années passèrent…Cependant, quel que soit l’endroit où j’allais et quoique je fasse, j’avais au fond de moi la nostalgie des moments passés devant la grotte, moments qui étaient, incomparablement, les plus précieux et les plus heureux de ma vie, comme une sorte de paradis perdu que j’avais placé au congélateur.
Cependant la Vierge a tenu sa promesse, elle ne m’a pas oublié. Certes, moi, j’avais le dos tourné, et comme un oiseau échappé de sa cage, je prenais mes aises. Mais il y avait cependant, comme noué à mon pied, un fil très fin que la Vierge, pleine de patience, de douceur et d’amour maternel, savait tenir discrètement mais très fermement dans sa main. Et contrairement à la chèvre de Monsieur Seguin, elle n’a pas laissé le loup me dévorer. Louée soit-Elle, Reine et Sultane du Ciel, qui sait comment écraser la tête du serpent, pour protéger ses enfants…tout cela sans que je m’en rende compte.
Puis les années passèrent, avec des hauts et de bas, et tout y passa : Zen, Bouddhisme, Hatha-yoga, ésotérisme…que sais-je encore… Mais rien n’étanchait ma soif intérieure. Désillusionné, j’en était arrivé à la conclusion que, comme dit le livre de l’Ecclésiaste : « Vanité des vanités, tout est vanité » (1 : 2-4). Résonnait également en moi la réponse de St. Vincent de Paul à l’alchimiste qui voulait le convertir à l’Islam, après l’avoir acheté comme esclave en Algérie : « Je respecte ta religion mais moi j’ai l’or pur et tu veux que je l’échange contre un autre métal moins précieux, comme le cuivre ou l’argent » ….
Et me voilà réalisant que je possédais l’or pur ! Comme l’enfant prodigue, je revins à mon premier amour comme l’exhorte le livre de l’Apocalypse (2 :4-5), m’exclamant aussi avec l’Apôtre Pierre « Où irions-nous Seigneur tu as les paroles de la vie éternelle » (Jean 5 : 60-69).
Aujourd’hui, je n’ai plus besoin d’aller à une grotte dédiée à Marie. Par l’œuvre de l’Esprit-Saint la grotte est en moi dans le sanctuaire intérieur. Quotidiennement, avant de me coucher, je prends mon temps de prière, chapelet en main, sur fond de chants grégoriens diffusés par mon téléphone portable. Avant de me mettre au lit, je m’assure qu’il y au moins trois chapelets sous l’oreiller, à côté du Crucifix de Saint Benedict. De sorte que si, par hasard, le chapelet que je tiens m’échappe pendant que je me tourne et me retourne dans mon sommeil, je n’ai pas à me réveiller complètement pour allumer la lumière et chercher dans quel coin du lit il a disparu ou émigré. Il me suffit dans ce cas de glisser ma main sous l’oreiller pour tirer un second chapelet, mon arme absolue contre l’empire des ténèbres.
Et je prends bien soin en priant le « Je vous salue Marie », de mettre l’accent sur le dernier paragraphe « …priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l’heure de notre mort », avec l’assurance que Celle qui a su me protéger durant mon séjour terrestre saura aussi m’accompagner durant mon dernier voyage vers Elle et son Fils.
Un grand merci à Marie.
Robert Caracache
Beyrouth le 15 février 2025
Idée et maintenance des données :
F. Bachmann
Bachweg 4
CH-6410 Goldau
Accompagnement théologique :
Pater Nikodem OFMCap
Kapuzinerkloster CH-6430 Schwyz
Gedanken zur Trinität befruchtet durch Hl. Ignatius von Loyola.
Meditativer Blick auf die Trinität.
Gott Vater, Du alles bewirkender Gedanke:
Deine Schöpfung zärtlich denkend ersinnst Du liebevoll unsere Rettung.
Wir bitten Dich, lass uns immer mehr auf Deine barmherzige Vorsehung vertrauen, trotz unserem Versagen.
Gott Sohn, Du wirkmächtiges Wort:
Den Willen des Vaters aussprechend erfüllst Du ihn, erlöst uns als Gottmensch und gibst Dich uns in der Eucharistie als Menschensohn zur stärkenden Nahrung.
Wir bitten Dich um die Gnade und Kraft, dass wir mit unseren Mitmenschen barmherzig sind und verzeihen können.
Gott Heiliger Geist, Du Leben spendender Atem Gottes:
Du stürmisches Liebesfeuer Gottes befähigst uns Menschen auf Gottes Liebessehnsucht in aller Freiheit und Liebe dankend zu antworten, indem wir die Mitmenschen und Gottes Schöpfung lieben.
Schenke uns bitte die Feuer der Liebe und der Mystik, damit wir schon jetzt brennend vor Liebe Dich ununterbrochen loben und preisen mit unserem Leben, all unseren Kräften und unserem ganzen Gemüt.
Meditationen zur Heiligsten Dreifaltigkeit, inspiriert durch die ignatianische Spiritualität von F. B. Geprüft und Veröffentlichung bewwilligt: P. Nikodem Röösli OFM Cap, CH-Schwyz, 30. Juni 2022
Méditation sur l'Ave Maria et la Trinité
La Vierge Marie nous enseigne sa relation intime avec le Dieu trinitaire, telle qu'elle peut être contemplée dans l'Ave Maria.
Lc 1,28 ; 42
Personne n'a jamais dépassé ce salut, et personne ne peut me saluer plus agréablement que lorsqu'il me salue respectueusement avec l'Ave Maria.
Toi, notre Reine, éveille nos cœurs et ouvre nos âmes pour que nous puissions te méditer avec foi et confiance - en louant Dieu - toi et ta relation avec la très Sainte Trinité.
Dieu le Père
Quand Dieu le Père m'a saluée en disant "Ave", il m'a rendu forte dans sa toute-puissance, de sorte que je suis restée indemne de tout péché.
Toi, la fille bien-aimée du Père éternel, demande-nous la pureté de cœur et guide-nous par la main vers une relation d'amour avec le Père de toute l'humanité. Accompagne-nous dans la louange de sa création. Renforce notre foi au point qu'elle puisse déplacer des montagnes.
Ave
Dieu le Fils
Le Fils de Dieu m'a aussi tellement éclairée de sa sagesse divine que je suis devenue une étoile brillante qui donne de la lumière au ciel et à la terre, ce qui se prononce par le nom "Marie", qui sonne comme une étoile de mer.
Toi, l'humble mère du Fils de Dieu, apprends-nous à regarder attentivement et honnêtement notre propre réalité et sois notre étoile directrice - même dans les phases amères - sur notre chemin de vie. Donne-nous une espérance inébranlable dans le but final de notre vie. Apprends-nous à être miséricordieux envers nos semblables.
Maria
Dieu Saint Esprit
L'Esprit Saint m'imprégna entièrement de sa divine douceur, et c'est alors que je devins si gracieuse de sa grâce que maintenant tout homme qui cherche la grâce à travers moi la trouve aussi.
Épouse pure du Saint-Esprit, demande-nous une confiance inébranlable et forte en ton intercession. Donne-nous le courage de changer ce que nous pouvons changer, la force de supporter ce que nous ne pouvons pas changer, et demande-nous la sagesse de distinguer l'un de l'autre. Sois notre aide, qui nous transmet un amour brûlant pour Dieu et les autres.
Grazia plena …
Source : Copie d'un magazine dont moi, Franz Bachmann, je n'ai malheureusement pas noté le nom. Les prières à Marie sont de moi. La publication a été expressément autorisée et recommandée par le père Nikodem Röösli OFM Cap, Schwyz, le 25 septembre 2022, jour de la commémoration de saint Nicolas de Flue, connu sous le nom de frère Nicolas.
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